La pianiste

Sa vie, son oeuvre

Biographie de Blanche Selva

Biographie

Dans la famille proche ou éloignée de Blanche Selva, on ne fait pas de musique, il n’y a pas de piano à la maison, son père certes possède une belle voix…
Blanche Selva la pianiste

La pianiste

Le répertoire de Blanche Selva, interprète, a été très vaste, allant des classiques du 17ème siècle aux compositeurs de son époque comme Honegger…

Blanche Selva la pédagogue

La pédagogue

Dès ses premiers concerts, à l’âge de 13 ans, Blanche Selva s’intéresse à la pédagogie et donne des leçons. Plus que l’interprétation, plus que l’exécution des oeuvres du répertoire…
Blanche Selva la compositrice

La compositrice

Dès son entrée à La Schola Cantorum en 1902 où elle suit, outre les cours de composition de Vincent d’Indy, ceux d’harmonie, de contrepoint et d’histoire de la musique…
La pianiste

Le répertoire de Blanche Selva, interprète, a été très vaste, allant des classiques du 17ème siècle aux compositeurs de son époque comme Honegger.

Ses interprétations d’œuvres contemporaines ont été nombreuses et toujours très remarquées.

Dans le Courrier Musical du 1er janvier 1911, après trois soirées où Blanche Selva donna diverses sonates classiques, romantiques et modernes, Marcel Orban écrit : “… Nous voici aux contemporains. Ici Melle Selva se surpasse, si c’est possible, et sa prodigieuse musicalité triomphe de l’extraordinaire difficultés d’exécution des pages très belles, tour à tour franckistes et beethovéniennes de la sonate de Paul Dukas.

Blanche Selva fut la créatrice de beaucoup d’œuvres, de celles de grands compositeurs comme Albéniz, Fauré, Séverac, Roussel, mais aussi de compositeurs moins connus qui, grâce à elle, purent faire connaître leurs œuvres au grand public.

Voici une liste des créations, établie à partir du fonds documentaire de l’association qui témoigne de la forte implication de Blanche Selva dans la musique de son temps. On y compte onze œuvres dédiées.

Vincent d'Indy
Isaac Albéniz
René de Castéra
Déodat de Séverac
Catalogue des Créations et Premières auditions

Ce catalogue a été dressé à partir de programmes de concerts, d’ouvrages et de revues spécialisés et complété par des consultations auprès de musicologues.

Les créations quasiment assurées sont signalées par le nom de l’œuvre écrit en caractères gras soulignés. Les autres œuvres retenues, figurent sur des programmes officiels avec la mention générale “1ère audition”. Les programmes utilisés ont été principalement ceux de concerts ou récitals donnés à Paris et à Bruxelles, ce qui entraîne parfois une mention à Paris et une autre à Bruxelles. Quelques cas particuliers concernent la province ou l’étranger parce qu’ils étaient la seule manifestation “1ère audition”.

Les concerts donnés en Tchécoslovaquie, Moldavie, Yougoslavie, Russie, Angleterre, Italie, Suisse, n’ont pas fait l’objet d’une analyse systématique ainsi que les créations d’œuvres de compositeurs espagnols entre 1925 et 1930.

1901

27 janvier – Von Rath, Quatuor. Société Nationale Musique, salle Erard, (avec Armand Parent, Fréderic Denayer, Charles Baretti.

1902

11 mars – Paul Dukas. Sonate pour piano en mi B mineur, La Libre Esthétique.

5 avril – Albert Roussel. Sonate pour violon et piano, Société Nationale de Musique, salle Pleyel (avec M. H. Saïller).

1903

24 janvier – Déodat de Séverac. « Le Chant de la terre », Société Nationale de Musique, salle de la Schola Cantorum.

21 février – Pierre Coindreau. Trio en ré mineur pour piano, violon et violoncelle, Société Nationale de Musique, salle de la Schola Cantorum (avec MM. Soudant et Bedetti).

12 mars – Charles Bordes. « Rapsodie Basque », réduction pour 2 pianos de G. Samazeuilh (avec Vincent d’Indy et Octave Maus) La Libre Esthétique, puis le 19 février 1911, Nancy, salle Poirel.

Paul Dukas. « Variations, Interlude et Finale sur un thème de Rameau » pour piano, La Libre Esthétique.

1905

7 janvier – Marcel Labey. Sonate pour alto et piano, Société Nationale de Musique, salle Pleyel (avec Y. Englebert du quatuor Andolfi).

2 février – Joseph Guy Ropartz, Ouverture, Variations et Final.

Florent Schmitt, Chant Elégiaque (avec L. Feuillard) Société Nationale de Musique, Salle Pleyel.

9 mars – René de Castéra. Trio en ré, Auditions de Musique Nouvelle, La Libre Esthétique (avec E. Chaumont et H. Merck), puis le 15 avril, Société Nationale de Musique, salle de la Schola Cantorum (avec Nestor Lejeune et Emile de Bruyn).

15 avril – Paul Juon « Deux danses rythmiques » pour piano à 4 mains, Société Nationale de Musique, salle de la Schola Cantorum (avec M. Ibos).
25 mai – Déodat de Séverac. « Le Soldat de Plomb », salle de La Schola Cantorum (avec une de ses élèves).

1906

24 janvier – Blanche Selva. « Les Ancolies » (avec Marie Pironnay), Déodat de Séverac « A l’Aube de la Montagne » salle de la Schola Cantorum.

3 février – Déodat de Séverac. « Par le mas en fête », « Sur l’étang le soir », « Le jour de la Foire au mas », Société Nationale de Musique, salle Pleyel.

17 février – Albert Roussel. « Rustiques », (« Danse au bord de l’eau », « Promenade sentimentale en forêt », « Retour de fête »), Société Nationale de Musique, salle Pleyel.

20 mars – Déodat de Séverac, « En Languedoc » 1 audition intégrale et « Le Soldat de Plomb » (avec Octave Maus) Isaac Albéniz. 1 cahier d’« Ibéria » (« Evocation », « El Puerto », « Fête Dieu à Séville »), Gabriel Fauré. « Dolly » (« Berceuse », « Tendresse », « Le Pas espagnol »), pièces pour piano à quatre mains op. 54 (avec Gabriel Fauré), La Libre Esthétique.

25 mars – Isaac Albéniz. 1 cahier d’« Ibéria » chez la Princesse de Polignac, puis le 9 mai, salle Pleyel.

4 avril – César Franck. « Danse lente », salle de la Schola Cantorum.

9 mai – Pierre Coindreau, « Le long du ruisseau », suite pour piano, salle Pleyel.

1907

5 mars – Vincent d’Indy. « Jour d’été à la Montagne » réduction pour deux pianos (par et avec Marcel Labey), La Libre Esthétique.

11 septembre – Isaac Albéniz. « Iberia » (« Triana » et « Almeria » du 2 cahier et « El Polo » du 3 cahier), puis redonné en matinée chez la Princesse de Polinac le 2 janvier 1908.
Marthe Ducourau « Prière et Cloches nocturnes », Grande Salle du Pensionnat Sainte Marie à St Jean de Luz.

14 septembre – Isaac Albéniz. « Iberia » (« Rondeña » du 2 cahier et « El Albaïcin » du 3 cahier), Matinée Ducourau-Petit, St Jean de Luz. El Albaicin a été redonné le 2 janvier 1908 en matinée Polignac.

23 décembre – Vincent d’Indy. Sonate en mi, soirée privée Metman, puis le 25 janvier 1908 à Société Nationale de Musique, salle Pleyel et le 17 mars 1908 à La Libre Esthétique.

1908

8 février – Pierre Coindreau. « En Forêt », Société Nationale de Musique, salle Pleyel, puis le 17 mars à La libre Esthétique.

16 mars – Vincent d’Indy. « Souvenirs », transcription inédite pour piano de Blanche Selva, La Libre Esthétique.

17 mars – Albert Groz, « Epithalame », La Libre Esthétique, puis le 4 avril Société nationale de Musique, salle des Agriculteurs, Paris., René de Castéra. « Serenata », La Libre Esthétique, puis le 11 avril chez la Princesse de Polignac et le 24 avril 1909 à la Société Nationale de Musique, salle Pleyel.

21 mars – Georges Martin-Witkowski. Sonate pour piano et violon Société Nationale de Musique (avec E. Chaumont).

11 avril – Blanche Selva « Rosaire » mélodie sur un poème de Francis Jammes, chez la Princesse de Polignac (avec Jane Bathori).

 1909

9 février – Isaac Albéniz. 4 cahier d’« Ibéria » (« Malaga », « Eritaña », « Jerez »), Paris, Salon d’Automne.

30 mars – Albert Roussel. Sonate en ré mineur op. 11 (avec E. Chaumont), Charles Bordes « Deux fantaisies rythmiques », Déodat de Séverac. « Fête en Cerdagne », « Baigneuses au Soleil », (puis le 24 avril 1909 Société Nationale de Musique), Isaac Albeniz. « Iberia » (« El Polo » du 3 cahier), La Libre Esthétique.

1910

5 février – René de Castera Trio [18] Société Nationale de Musique, salle Pleyel (avec Gaston Le Feuve, Louis Ruyssen).

19 février – Maurice Alquier, Sonate, en fa dièze, la Société Nationale de Musique, salle Pleyel, puis le 22 mars à La Libre Esthétique, Albert Groz. Sonate en si pour piano et violon, la Société Nationale de Musique, salle Pleyel (avec Firmin Touche), puis le 22 mars à La Libre Esthétique.

Albert Roussel
Guy de Lioncourt
Georges Martin Witkowski
Joseph Guy Ropartz
1911

28 janvier – Albert Roussel. Suite en Fa dièzePrélude » , « Sicilienne », « Bourrée », « Ronde »), op. 14, pour piano, Société Nationale de Musique, Salle Pleyel, puis le 11 avril 1911 à la Libre Esthétique.

25 février – Albéric Magnard, Sonate en la majeur pour violoncelle et piano, op. 20, Société Nationale de Musique, salle Pleyel (avec Fernand Pollain).

11 mars – René de Castera Sonate en mi mineur pour violon et piano, Paris, salle du Conservatoire (avec Firmin Touche).

8 avril – Paul Le Flem. « Le chant des genêts » Société Nationale de Musique, salle Pleyel, puis le 11 avril à la Libre Esthétique.

11 avril – Déodat de Séverac. « Cerdaña » (« En tartane », « Les Fêtes », « Ménétriers et Glaneuses », « Le Retour des muletiers »), La Libre Esthétique.

19 novembre – Isaac Albéniz. « Navarra », Palau de la Musica Catalana, Barcelone, puis le 27 janvier 1912, Société Nationale de Musique, salle Pleyel.

1912

27 janvier – Joseph-Guy Ropartz. Nocturne n°2, Société Nationale de Musique, salle Pleyel.

1914

24 janvier – Joseph-Guy Ropartz. « Dans l’ombre de la montagne », Guy de Lioncourt « Thème varié », (avec Gaston Le Feuve), Société Nationale de Musique, salle Pleyel.

1916

12 février – Joseph-Guy Ropartz. Fantaisie en Ré majeur, pour piano et orchestre, Théâtre de la ville, Genève, direction J. G. Ropartz.

18 novembre – Marcel Labey. Suite op. 13, Marseille, puis le 8 décembre 1917 à la Société Nationale de Musique, salle de la Société des Concerts (Ancien Conservatoire).

1919

28 février – Roger-Ducasse, Rythmes, Société Musicale Indépendante, Salle Gaveau, Paris. 

3 mai – Albéric Magnard, A Henriette, Festival Magnard de la Société Nationale de Musique, salle des Concerts (Ancien Conservatoire), (avec Jeanne Raunay). 

4 juin – Maurice Alquier, Prélude en ut, salle des Agriculteurs, Paris, puis le 31 janvier 1920, Société Nationale de Musique, salle de la Société des Concerts (Ancien Conservatoire).

1920

31 janvier – Maurice Alquier Prélude en si bémol, Max d’Ollone, Pièces (Etudes de concert en si mineurEtudes de concert en ut dièse mineur), Déodat de Séverac. « Sous les Lauriers roses », Société Nationale de Musique, salle du Conservatoire, puis le 31 mai 1921, L’Esthétique Nouvelle à Bruxelles. 

20 mars – Pierre de Bréville. Sonate n°1, Société Nationale de Musique, salle de la Société des Concerts (avec Georges Enesco).

1921

12 janvier – Georges Enesco, Suite op. 10, Société Nationale de Musique, salle de la Société des Concerts.

20 novembre – Georges Martin-Witkowski. « Mon Lac », Lyon, Société des Grands Concerts, direction Georges Martin-Witkowski, puis Paris le 3 février 1924, Concerts Colonne, direction Gagriel Pierné. 

1922

16 janvier – Déodat de Séverac. « Le Parc aux cerfs » (« Stances à Madame de Pompadour »), tournée Sexer Montpellier, Perpignan, Castres, Toulouse, Tours.

23 mars – Boleslav Vomacka, Sonate pour piano, salle Smetana, Prague. 

1923

28 avril – René de Castéra Concert pour piano, flûte, clarinette et violoncelleSociété Nationale de Musique, salle des Concerts du Conservatoire (avec L. Fleury, L. Cahuzac et J. Witkowski).

Gabriel Fauré. 13 Barcarolle et 13 Nocturne, Société Nationale de Musique, salle de la Société des concerts. 

4 décembre – Pierre de Bréville. Sonate en ré bémol, Nancy, salle de la Bourse de Commerce puis le 22 décembre, Société Nationale de Musique, salle Pleyel. 

15 décembre – Georges Migot. « Le Tombeau de Du Fault, joueur de Luth », salle Pleyel, puis le 21 novembre, salle du Conservatoire, Genève, et, le 17 décembre, Cercle artistique et littéraire, Bruxelles.

1925

2 mai – Vincent d’Indy. Quintette pour piano, deux violons, alto et violoncelleop. 81, Société Nationale de Musique, salle Gaveau (avec Hortense de Champigny, Vernet, Madeleine Portier, Jean Witowski).

1926

29 janvier – Vincent d’Indy. « Thème Varié, Fugue et Chanson », salle des Grands Concerts, Lyon, puis le 9 février, Bruxelles et le 10 mai, Théâtre des Champs Elysées, Paris.

Principales sources

Dossiers de programmes constitués par Blanche Selva, Collection particulière.

Madeleine Maus, Trente années de lutte pour l’art, Les XX, La Libre Esthétique, 1884-1914, Ed. Lebeer Hossmann, Bruxelles, 1926.

Blanche Selva, Déodat de Sévérac, librairie Delagrave, 1930, p. 101 et suivantes.

Michel Duchesneau, L’Avant-garde musicale et ses sociétés à Paris de 1871 à 1939, Editions Mardaga, 1997.

Simon-Pierre Perret, Harry Halbreicht, Albéric Magnard, Fayard, 2001.

Sa vie son œuvre

Découvrez la vie et l’œuvre de Blanche Selva à travers son parcours de pianiste au répertoire très vaste, de pédagogue novatrice et de compositrice.

Biographie

Dans la famille proche ou éloignée de Blanche Selva, on ne fait pas de musique, il n’y a pas de piano à la maison, son père certes possède une belle voix…

La pianiste

Le répertoire de Blanche Selva, interprète, a été très vaste, allant des classiques du 17ème siècle aux compositeurs de son époque comme Honegger…

La pédagogue

Dès ses premiers concerts, à l’âge de 13 ans, Blanche Selva s’intéresse à la pédagogie et donne des leçons. Plus que l’interprétation…

La compositrice

Dès son entrée à La Schola Cantorum en 1902 où elle suit, outre les cours de composition de Vincent d’Indy, ceux d’harmonie, de contrepoint…